Rapport de l’Inserm sur la sophrologie et sa pratique de décembre 2020

Evaluation de l’efficacité et de la sécurité de la Sophrologie
Soumaya Ben Khedher Balbolia
Aminata Ali
Christine Hassler
Caroline Barry
Bruno Falissard
Avec l’expertise critique deDaniel Annequin et Julien Nizard
Décembre2020

Résumé :

La sophrologie est une pratique psychocorporelle s’appuyant sur des techniques de relaxation associées à des exercices de respiration et à de l’évocation positive, créée et développée en 1960 par Alfonso Caycedo (1932-2017). Il existe aujourd’hui deux courants principaux en sophrologie :
• Celui fidèle au fondateur considérant que la sophrologie, en tant que pédagogie de l’existence, ne se situe pas dans le champ de la thérapie mais dans celui de l’accompagnement et dont les bases théoriques ont évolué depuis la création de la sophrologie en 1960 jusqu’à 1995 avec la création de la Sophrologie Caycédienne, appelée Méthode Caycedo.
• Et une sophrologie généraliste, dont les fondements théoriques se basent sur les principes la création originelle de la sophrologie (avant 1995) et se considérant comme thérapie.

De ce fait, il n’existe plus une mais des sophrologies tant d’un point de vue théorique que pratique.

La sophrologie se propose de soulager un grand nombre de troubles, certains fonctionnels (acouphènes), d’autres psychologiques (anxiété), ou encore d’accompagner des patients atteints de maladies nécessitant des traitements lourds (cancérologie). La sophrologie s’est assez largement implantée dans le paysage sanitaire français, ce qui rend la question de son évaluation particulièrement sensible. On retrouve également au niveau international cette méthode et cette question des différentes sophrologies dans des pays comme l’Espagne.

L’évaluation d’un soin relève d’un long processus, aux nombreuses étapes, chacune contraintes par des enjeux éthiques et méthodologiques forts. Décrire le soin (formation des soignants, contenu des séances ou des produits utilisés) ; expliquer son mécanisme d’action ; étudier son efficacité sur les patients à l’aide d’études qualitatives et quantitatives, ces dernières imposant souvent de comparer des groupes de sujets dont les prises en charges sont tirés au sort ; rechercher avec vigilance ses effets nocifs, souvent sous-estimés : voilà les étapes que toute intervention en santé, qu’elle soit médicamenteuse, chirurgicale ou relevant des « interventions non médicamenteuses » (INM) devrait suivre avec le sérieux méthodologique qui s’impose.

La sophrologie aujourd’hui :

En 2020, la sophrologie ne peut prétendre avoir abordé une seule de ces étapes. Les formations sont hétérogènes, peu encadrées. Elles sont très théoriques et protocolaires. On ne peut donc pas parler de sophrologie mais « des sophrologies ».

Le mécanisme d’action de la sophrologie est certes décrit avec force précisions dans de nombreux textes, la théorie sous-jacente n’en est pas moins toujours largement spéculative.

Quelques études se sont penchées sur la question de l’efficacité de la sophrologie, trop peu sont méthodologiquement convaincantes et leurs résultats trop hétérogènes pour que l’on puisse affirmer ou infirmer une quelconque efficacité. Enfin, la question des effets indésirables reste en suspens. Les craintes sont certes limitées, mais, par principe, il n’est pas acceptable de rester dans le doute dans ce domaine

Une telle absence de données d’évaluation est particulièrement regrettable pour un accompagnement aussi répandu. Il est difficile d’en blâmer la seule communauté des sophrologues. En effet, rien ne s’organise à l’échelon national pour aider les praticiens usant d’interventions non médicamenteuses à se lancer dans une démarche évaluative digne de ce nom. A noter cependant que dans les toutes dernières années un grand nombre d’initiatives isolées ont vu le jour et ont réussi à obtenir des financements pour mieux comprendre et apprécier l’effet de la sophrologie. Il est ainsi possible que dans quelques années l’intérêt de la sophrologie thérapeutique qui semble susciter un certain engouement, sera apprécié sur des bases plus rationnelles.

Vous pouvez lire ce rapport dans son intégralité.

« Les différentes sophrologies » : Le Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des Populations (CESP) de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) a rédigé le contenu complet de ce rapport.


Pour se renseigner sur cette publication ou toute autre activité de l’Unité, s’adresser à :
Pr Bruno Falissard
UMR 1178 « Santé Mentale et Santé Publique »
Maison de Solenn
97 Bld de Port Royal
75679 Paris cedex 14
Tel : 01 58 41 28 48


Comment citer ce document :
Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des populations (CESP), Unité INSERM 1178 Santé publique et santé mentale. Evaluation de l’efficacité et de la sécurité de la sophrologie – rapport d’expertise préparé par Soumaya Ben Khedher Balbolia, Aminata Ali, Christine Hassler, Caroline Barry
et Bruno Falissard, Paris, 2020, P (163).
Dans ce document, l’emploi du masculin pour désigner des personnes n’a d’autres fins que celle d’alléger le texte.

La reproduction totale ou partielle de ce document est autorisée à des fins non commerciales, à condition que la source soit mentionnée.

Contexte :

Ce projet a été effectué dans le cadre d’une convention entre la Direction Générale de la Santé (DGS) Ministère des Solidarités et de la santé et l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM).


Ce document présente les informations répertoriées au 31 décembre 2019 pour les volets efficacité et innocuité selon la méthodologie de recherche documentaire développée. Ces informations ne remplacent pas le jugement du clinicien. Elles ne constituent pas une approbation ou un désaveu du
mode d’intervention ou de l’utilisation de la pratique en cause.


Ce document n’engage d’aucune façon la responsabilité de l’INSERM, de son personnel et des professionnels à l’égard des informations transmises. En conséquence, les auteurs et l’INSERM ne pourront être tenus responsables de tout dommage de quelque nature que ce soit au regard de l’utilisation ou de l’interprétation de ces informations.


ABREVIATIONS
CNOM : Conseil National de l’Ordre des Médecins
DM : Dispositifs Médicaux
DU : Diplôme d’Université
EBM : Evidence Based Medicine
ECR : Essai Contrôlé Randomisé
ECRN : Essai Contrôlé Non Randomisé
EVA : Echelle Visuelle Analogique
FIQ : Fibromyalgia Impact Questionnaire
ICAF : Combined Index of Severity of Fibromyalgia
RCP : Responsabilité Civile Professionnelle
PNCAVT : Pratique Non Conventionnelle à Visée Thérapeutique

La sophrologie caycédienne :

En ce qui me concerne, je suis Master spécialiste en sophrologie caycédienne. Je vous offre mon expertise sur les troubles du sommeil, sur les troubles du féminin et sur la préparation aux examens (oraux et écrits). J’ai une formation en psychologie clinique et je suis travailleur social depuis 25 ans. Mes accompagnements s’axent sur votre personnalité et vos objectifs. J’intègre de nombreuses références à la Neurophysiologie et aux capacités incroyables de votre corps et de votre mental. Je partage les pratiques audios à chaque séance en vous les transmettant par internet. Ainsi, je m’engage à vous offrir le meilleur de la méthode !

La sophrologie authentique que je pratique se base sur de la relaxation dynamique et l’activation du corps et du mental. Je propose donc peu de visualisation et je ne fais pas de la simple relaxation. Je défends chaque jour ma pratique par les résultats positifs obtenus. C’est pour cela que les retours des personnes que j’ai accompagnées vous permettront de faire votre choix sur LA SOPHROLOGIE AUTHENTIQUE et la plus complète dans ses techniques.

Vous pouvez me rencontrer au 06 80 14 08 86 et prendre ainsi un rendez-vous.

Venez également voir les avis déposés déposés sur internet de personnes que j’ai accompagnées en séances individuelles ou en séances collectives de sophrologie.

Lisez en complément un précédent article sur ce qu’est la sophrologie caycédienne (partie 1) !

Je vous dis à bientôt !